Le Conseil de sécurité a l’obligation de trouver des moyens de « protéger » les civils palestiniens, a plaidé l’ambassadeur de Palestine aux Nations Unies après que des centaines de colons israéliens illégaux ont attaqué une ville de Cisjordanie occupée par Israël, blessant près de 400 Palestiniens et en tuant un.
Corps
Le Conseil de sécurité a l’obligation de trouver des moyens de « protéger » les civils palestiniens, a plaidé l’ambassadeur de Palestine aux Nations Unies après que des centaines de colons israéliens illégaux ont attaqué une ville de Cisjordanie occupée par Israël, blessant près de 400 Palestiniens et en tuant un.
« Nous pensons que le Conseil de sécurité a une responsabilité à assumer, en particulier en ce qui concerne … la prise de mesures pour assurer la protection de la population civile, en particulier après l’acte criminel et terroriste commis par les colons » à Huwara et dans les villages voisins, a déclaré l’émissaire Riyad Mansour aux journalistes mardi après une réunion à huis clos du Conseil.
« Nous continuerons de faire pression sur le Conseil de sécurité pour qu’il agisse conformément au pouvoir qui lui est conféré par la Charte des Nations Unies. Une fois encore, nous sommes reconnaissants à tous ceux qui ont fait pression pour que des mesures concrètes soient prises dans ce sens.»
Il a conclu : « Nous n’abandonnerons jamais. »
Le président du Conseil de sécurité de l’ONU et l’ambassadrice de Malte Vanessa Frazier ont déclaré : « Les pays autour de la table ont convenu que l’escalade des tensions doit être quelque chose à suivre et que nous devrions essayer de voir s’il existe des moyens de mettre fin à toute incitation à davantage de violence et de promouvoir le dialogue. »
S’adressant aux journalistes à New York, l’ambassadrice des Émirats arabes unis, Lana Nusseibeh, a déclaré : « Nous avons pensé qu’il était important de convoquer cette réunion, comme l’a dit le président du Conseil, afin de tenir le Conseil au courant de l’évolution de la situation. »
Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Tor Wennesland, a informé le Conseil.
Selon Nusseibeh, « il nous a donné un aperçu préoccupant du fait que le manque d’horizon politique provoque un cycle continu de violence et de représailles sur le terrain ».
« Les membres du Conseil se sont tous exprimés d’une seule voix dans la salle pour appeler à la désescalade, pour qu’aucune autre mesure unilatérale ne soit prise, et pour appeler à la protection des civils comme l’exige la quatrième Convention de Genève », a-t-elle poursuivi.